Comptes financiers de l'EPIC Vanille

Publié le par TEMOTEM

 

 

COMPTES FINANCIERS DE L'EPIC VANILLE

(Séance du 17 novembre 2011)


 

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Mme Liliane MAIROTO

 

 

 

Monsieur le Président de l’Assemblée de la Polynésie française,

Monsieur le sénateur de la Polynésie française,

Monsieur le président de la Polynésie française,

Mesdames et Messieurs les ministres,

Mesdames et Messieurs les représentants,

Mesdames, Messieurs,


 

Voilà une filière qui prend son essor :


Le financement d’une thèse à permis de confirmer la particularité de notre vanille et donc la possibilité d’une appellation d’origine contrôlée.

La qualité de la production est aujourd’hui internationalement reconnue.

Deux tiers de celle ci est exportée.


 

Ce sont des résultats que j’estime pour ma part très encourageants.


 

Je note d’ailleurs la spectaculaire montée en puissance des producteurs sous ombrières dont le nombre est, en 7 ans, passé de 7 à 318. Ils représentent aujourd’hui ¾ de la production.  Voilà la preuve qu’il y a dans nos ressources agricoles de quoi satisfaire les besoins de nombreuses familles.


 

On peut d’ailleurs considérer que le marché a atteint son niveau de maturité. En effet, si les volumes restent modestes à l’échelle de la production mondiale c’est qu’ils visent un marché de niche à plus forte valeur ajoutée. En d’autres terme le choix a été de produire une vanille de très bonne qualité en visant les marchés de niches que sont les épiceries fines ou les restaurateurs afin d’en retirer un meilleur  revenu. Je suis convaincue que cette stratégie de long terme sera payante malgré les fluctuations intermédiaires que pourront connaitre les cours. Il faudra que les producteurs soient assez forts pour ne pas laisser le cours descendre en deçà d’un certain niveau


 

Maintenant il faut dissocier la situation de la filière de celle de l’EPIC. Je veux d’abord saluer les agents de l’EPIC vanille qui ont aidé les producteurs vanille à atteindre ces résultats. Néanmoins, l’EPIC aura échoué à se financer de manière autonome. En effet 93% de ses ressources sont issues de subventions territoriales ce qui n’est pas normal pour un établissement public à vocation industrielle et commerciale.


 

Quoiqu’il en soit les missions et donc les équipes de l’EPIC devraient être scindées, la partie production intégrant la Chambre d’agriculture et la promotion et commercialisation restant des prérogatives de l’établissement.


 

Je dirais pourquoi pas ? Mais nous aurions pu aborder les choses d’une autre manière. Normalement à la montée en puissance des producteurs aurait dû coïncider une prise en charge progressive par ses derniers des services apportés par l’établissement.  Je regrette que cette option n’ait pas fait l’objet d’une présentation car je crois savoir que les producteurs souhaitent la pérennité des services apportés par l’EPIC.


 

Par ailleurs, il semblerait que des inquiétudes subsistent quant à la capacité de la CPAL à intégrer les quelques 20 personnes concernées notamment en terme de locaux. Peut être aurons nous à l’occasion de cette étude la possibilité d’apporter quelques éclaircissements.


 

Je vous remercie.

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