Quand la Majorité affiche son union: réponse à un article de la Dépêche de Tahiti
Dans l’article « Quand la majorité affiche ses divisions » paru dans la Dépêche du 24 juin 2008, il est avancé certaines rumeurs sans fondements:
- La volonté de discussion en séance sur les nominations des SEM a, en effet, été appuyée par monsieur TEFAARERE[1]; les groupes TE MANA O TE MAU MOTU et TO TATOU AI’A approuvent la démarche, qui consiste à une démocratisation du débat et qui est toute nouvelle puisque l’UDSP n’aura jamais pris cette initiative du temps de ses gouvernances. Nous souhaitons d’ailleurs faire remarquer que lors du gouvernement précédent, certaines nominations et leurs rémunérations fort contestables n’ont jamais été exploitées politiquement par TO TATOU AI’A et TE MANA O TE MAU MOTU.
- Il n’existe pas, entre Jean-Christophe Bouissou et Teina Maraeura, de rivalité, pas plus que de conflits d’intérêts en ce qui concerne la composition du conseil d’administration de la Setil Aéroport. La bonne entente est bien présente et le choix de nominations au sein des conseils d’administration doit faire l’objet d’un débat entre le gouvernement et les représentants de l’assemblée pour permettre la prise de décision en toute transparence. Il ne faut pas voir systématiquement dans les propositions de nominations des conflits d’intérêts. Les groupes TE MANA O TE MAU MOTU et TO TATOU AI’A réaffirment leur cohésion car ils ont été élus sur un programme et souhaitent respecter la volonté des 60 000 électeurs qui leur ont fait confiance.
- C’est la 1ère fois, dans notre histoire politique, que la majorité permet à des membres de l’opposition de siéger dans des conseils d’administration : jamais l’UDSP n’aurait pris l’initiative d’une telle ouverture du temps de sa gouvernance.
- En matière de nominations et de rémunérations au sein des Conseils d’Administration, l’UDSP est très mal placée pour s’ériger en grande moralisatrice surtout en matière de gestion des fonds publics. Il suffit, pour cela, d’examiner les nominations politiques et le niveau des rémunérations versées aux dirigeants des entreprises en établissements publics désignés par l’UDSP lorsqu’elle était à la direction du pays.