Michel YIP: "Qu'avez-vous fait pour notre pays?"

Publié le par TEMOTEM

La séance des questions orales est généralement constructive; ce mardi 29 juillet, les questions orales posées par des membres de l'opposition furent des questions dans la forme, mais surtout des accusations dans le fond.

Depuis qu'il a quitté l'UDSP, Michel YIP, président de la Commission permanente et représentant de TE MANA O TE MAU MOTU, en est la cible, et tout particulièrement de représentantes du Tavini Huiraatira. Malgré la récente décision de justice qui invalidait la requête de Mme Cathy Tuiho Buillard, le représentant de TE MANA O TE MAU MOTU qui n'avait pas à se justifier, a pris le temps de répondre à mesdames Hirshon, Tuiho-Buillard et Bopp-Dupont.

Ci-dessous, son intervention.



Puisque j'ai été cité dans la question orale de Mme Hirshon Unutea et Mme Cathy Tuiho Buillard, ... en parlant d'écho ventriloque, je voudrais leur demander,
"
qu'ont-elles fait pour la perliculture et surtout pour notre pays?"

Car vous avez bien entendu M. le Ministre de son perchoir, vous parler des 20 milliards de recettes dont 8 milliards consacrés à la promotion  et ce sont plus de 300 milliards de devises que le pays a reçu des perliculteurs!

Je crois, qu'avec M. Robert WAN et tous les autres perliculteurs, nous avons largement participé au développement économique de notre pays, sans jamais demander à être subventionnés, ce qui n'est pas le cas d'autres secteurs comme la pêche, le tourisme ou l'agriculture. Tout ce que nous demandions, c'est du respect de la part de nos élus.

Quand le prix au gramme de la perle était à 4000 F/ 7000 F, nous trouvions normal d'apporter notre soutien à l'économie du pays, par les mesures drastiques imposées (DSPE, 5 emplois locaux pour 1 greffeurs, impôts de transactions, etc.) Notre solidarité était totale.

Malheureusement, avec un prix de 500 F CFP le gramme, nous ne réclamons pas de subventions mais de lever les taxes pour nous sauver de la crise du marché; une révision des mesures qui nous ont toujours été imposées.

- la suppression de la taxe à l'export
- le quota de 3 employés locaux pour un greffeur
- la mise en place d'un prix plancher au gramme de chaque catégorie de perle
- le report des versements des redevances domaniales

L'urgence est là: La perle vit sa 2ème crise, importante et plus dure. Des milliers d'emplois sont menacés- moi-même dans mes exploitations, une cinquantaine de licenciements est envisagée d'ici la fin de l'année. Du plus gros au plus petit perliculteur, c'est la même chose et ce n'est pas de plaisir que je vous fais cette annonce.

Alors, à bon entendeur! Nous avons besoin de sérennité, de soutien et d'unité.

Je vous remercie, Monsieur le président, de m'avoir accordé la parole.




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