Michel YIP soutient l'action des gouvernements successifs en faveur de la Perle
Avec un prix au gramme de 880 FCFP, la perle vit sa 2ème crise et comme je l’ai déjà souligné la plus dense, car cela a touché toutes les catégories de perliculteurs (gros, moyens et petits) qui n’ont jamais pu s’unir face aux acheteurs, qui, eux, se sont regroupés en associations. Avec un dollar et un Yen faibles, notre situation internationale s’aggrave d’autant plus.
Aussi, je remercie le gouvernement d’avoir compris qu’il faut sauver la perliculture par des mesures urgentes telles que :
La suppression de la DSPE car elle permettrait de ramener les acheteurs chez nous et de conquérir des nouveaux marchés pour les perliculteurs polynésiens. Mais surtout, la suppression de cette taxe permettrait de déstocker les quantités de perles qui sont les divers négociants.
Cela ne peut attendre jusqu’en 2009. Dans le monde du business, on ne peut pas imposer un effet d’attente chez les acheteurs.
Avec cette suppression, j’estime qu’en 6 mois, ces stocks seront résorbés et redonneront à nouveau confiance à notre produit.
Je voudrais remercier les gouvernements successifs- et surtout celui de M. Gaston Flosse, qui ont su défendre ce dossier des droits d’entrée de la perle à taux 0 depuis le mois de janvier 2008. C’est une mesure effective et aujourd’hui, je peux confirmer que la demande sur ce marché est importante, alors que chez les Japonais, cela reste stable, de l’ordre de 5 milliards depuis des années.
La réduction des charges d’exploitation des fermes passent par la réduction du quota de 3 salariés locaux pour un greffeur étranger. Et la suppression des redevances domaniales.
La mise en place d’un prix plancher est à concerter avec tous les professionnels. Si contentieux il y a, l’ouverture d’une seule centrale est à envisager pour optimiser les prix au gramme, la qualité et les quotas, la promotion, que le marché international nous imposera.
Et enfin, je voudrais terminer demander à tous de nous soutenir ; nous avons besoin de votre solidarité pour une fois, car depuis des années, nous avons largement participé au développement économique de notre FENUA.
M. Michel YIP