sur le Statut particulier des formateurs professionnels

Publié le par TEMOTEM

Rapport 92-2008 relatif à un projet de délibération portant statut particulier des formateurs professionnels de la fonction publique de la Polynésie française

 

 

 

           Monsieur le Président de l’Assemblée de la Polynésie française,

            Monsieur le Président du gouvernement de la Polynésie française,

            Mesdames et Messieurs les Ministres,

            Mesdames et Messieurs les Représentants,

            Chers Journalistes, chers Internautes,

 

 

Lors de la séance du 5 juin 2008, ma collègue Léonie MATAOA était intervenue sur l’important turn-over du personnel formateur du Centre de Formation Professionnelle pour les Adultes (CFPA)[1]. Le directeur de cet établissement se plaignait de n’avoir aucun contrôle sur la sélection de ces agents formateurs et aussi de la difficulté de recruter des personnes qui soient en phase avec les apprenants polynésiens.

 

Le CFPA aurait voulu organiser ses propres concours de recrutement, et se disait « victime » de ses statuts d’établissement public. Depuis un bon moment, le directeur de cet établissement était en attente de la création d’un statut particulier aux formateurs professionnels de la fonction publique, qui permettrait d’embaucher alors, des personnes plus compétentes et formées elles-mêmes à l’intérieur de cette structure professionnelle, notamment par des stages en métropole. Ce rapport présenté par Monsieur Pierre FREBAULT est donc bienvenu et absolument louable.

 

Je ne m’étendrai pas sur l’importance des établissements de formations professionnelles dans notre pays. La formation professionnelle est très valorisante, c’est la pierre angulaire du monde du travail.

 

Dans la présentation de ce rapport, l’accent est mis sur l’expérience professionnelle des agents de la fonction publique. Les concours externes et internes intégreront cette composante et il ne sera possible d’évoluer dans la profession de formateur, que si on a aussi l’expérience.

Une expérience cumulée à la formation.

Une formation prise en charge par la Polynésie française.

Moi-même, étant institutrice, je valide absolument ce critère de l’expérience professionnelle, car nous n’apprenons que lorsque nous sommes vraiment mis en situation.

 

Le deuxième aspect positif que je relève c’est que le statut prend en considération la transition de ce personnel actuellement en attente d’un véritable statut professionnel.

 

La création de ce statut, c’est donc une reconnaissance de l’existence de ce personnel et une grande avancée administrative. Elle ne peut être que bien accueillie, même si elle est perfectible.

 

C’est un statut apparemment complet qui dispose les missions et le cadre d’échelons de la profession.

 

Il était temps que ce dossier passe en séance, car nous l’avions dans nos tiroirs de l’assemblée depuis un moment déjà. Le groupe TE MANA O TE MAU MOTU se prononcera pour la création de ce statut particulier des formateurs, initiée et préparée par Monsieur Pierre FREBAULT, non pas uniquement pour la popularité qu’elle pourra avoir auprès des personnes concernées et de certains établissements comme le CFPA, mais surtout parce qu’une partie de notre population, qui n’a pas trouvé satisfaction dans les études, mérite d’être formée dans les meilleures conditions, quelles que soient les professions, que ce soit dans le bâtiment ou le commerce.

Ce sont ces gens là qui construiront la charpente de notre pays, et nous avons besoin d’eux.

 

Je vous remercie de votre attention.

 

 

 

 
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