Institut de la Jeunesse et des Sports de la Polynésie française

Publié le par TEMOTEM

Rapport 88-2008 relatif à un projet de délibération portant approbation du compte financier et affectation du résultat de l’exercice 2007  de l’Institut de la Jeunesse et des Sports de la Polynésie française

 

 

 

 

 

 

 Mme Parker  

 

 

Monsieur le Président de l’Assemblée de la Polynésie française,

            Monsieur le Président du gouvernement de la Polynésie française,

            Mesdames et Messieurs les Ministres,

            Mesdames et Messieurs les Représentants,

            Chers Journalistes, chers Internautes,

 

 

 

« Les sensations fortes ne sont pas dans la victoire, mais dans l’action » voici ce que disait Chuck Noll, entraîneur de football américain. Cette phrase résume à elle seule ce que le sport peut apporter à notre jeunesse : le mouvement, l’action et l’envie de réussir. En conséquence de quoi, le sport doit être accessible à tous, et quel que soit le revenu familial ou la classe sociale, quelle que soit l’île où ils vivent, les jeunes doivent avoir envie de se tourner vers le sport.

 

Je me suis récemment exprimé sur ma vision du Sport, lors de la séance du jeudi 2 octobre, au sujet d’une convention relative aux relations entre l’Etat et la Polynésie française en matière de Jeunesse et de Sports[1]. Je ne reviendrai donc pas sur les possibilités qui s’offrent à nous, dans la perspective des Jeux du Pacifique Sud en 2011, ni sur la nécessité de facilité d’accès au sport pour les jeunes des archipels éloignés, mais aussi de l’île de Tahiti.

 

 

En dépit de la rigueur budgétaire annoncée, l’Institut de la Jeunesse et des Sports de la Polynésie française a de belles ambitions notamment d’offrir un cadre adéquat pour la compétition de haut niveau. Les Jeux de Tahiti Nui et à plus long terme, les Jeux du Pacifique Sud  se développent de concert avec d’autres organismes comme l’EPAP.

 

 

Le but des Jeux de Tahiti NUI, c’est bien sûr la valorisation de la compétition mais aussi et surtout la sélection d’une jeune élite sportive polynésienne qui devra représenter notre pays lors de jeux internationaux, et des Jeux du Pacifique Sud qui auront lieu en Nouvelle Calédonie.

 

 

Les jeux de Tahiti Nui c’est un programme de compétition qui sélectionne de jeunes sportifs sous une certaine catégorie d’âge et qui se déroule tous les 3 ans, dans les archipels respectifs. Cette année, ils se dérouleront aux îles du vent du 13 au 20 décembre. Au mois d’avril prochain, ils se dérouleront à Bora Bora, aux Iles sous le vent. La boucle des jeux devront aboutir sur Tahiti Nui et regrouperont au final tous les médaillers d’Or de tous les jeux des archipels, en juillet 2009.

 

 

L’organisation de ces jeux, ça représente environs 900 jeunes athlètes polynésiens, soit 274 athlètes par délégations, autant de filles que de garçons, puisque les jeunes Tahitiennes, Marquisiennes, ou des Tuamotu, se sont mises à des sports de combat comme la boxe. La pré sélection se fait sur l’âge et selon l’Archipel, l’âge de compétition peut changer : les niveaux de pratiques diffèrent selon l’Archipel, par exemple, aux Iles du vent c’est 20 ans et moins, aux Tuamotu, c’est 30 ans et moins ; la pratique du va’a est particulièrement développée aux Iles du Vent où on favorisera les cadets/ juniors.

 

Huit sports sont obligatoires lors de ces compétitions : le basket, le hand ball, le va’a, le volley ball, le tennis de table, la pétanque, la boxe, et le football,

Les sports optionnels sont le beach volley, athlétisme, les sports traditionnels (lancé de javelot, levé de pierre…) le rugby, la chasse sous marine, et le tir à l’arc.

 

 

Un Comité organisateur[2] organise les Jeux de Tahiti Nui, avec en parallèle, l’action préventive de l’EPAP lors des compétitions. Tout au long des jeux, un programme de prévention et d’information sur la Santé, l’alimentation, les bienfaits du Sports, accompagnera nos jeunes.

 

Ainsi les organisations sportives dans leur ensemble sont ambitieuses. Il faut donc que les infrastructures maintenues par l’Institut de la Jeunesse et des Sports soient maintenues dans les meilleures conditions, et surtout  mises aux normes, ce qui n’est actuellement pas le cas.

 

Nous parlions dernièrement beaucoup de l’évènementiel, cet évènementiel il existe et nous devons l’encourager. L’I J S PF est une excellente structure sur laquelle on peut fonder beaucoup d’espoir de développement, notamment pour la valorisation de la compétition de haut niveau.

 

En dépit de la rigueur budgétaire qui marquera son prochain budget, nous approuvons les actions de cet Institut, qui, s’il avait plus de moyens, pourrait certainement remplir le cadre de toutes ses missions.

 

Je vous remercie de votre attention.

 



[2] Loi 1901, durée de vie limitée dans le temps à 6 mois, bilan financier moral à la fin des jeux

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