Nos élus ont examiné la modification du budget du Compte d'aide aux victimes des calamités pour l'exercice 2009

Publié le par TEMOTEM


Intervention de Monsieur Temauri FOSTER

 

Rapport N°46-2009 relatif à un projet de délibération portant modification n°2 du budget du CAVC (Compte d’aide aux victimes des calamités) exercice 2009

 

Monsieur le Président de l’Assemblée de la Polynésie française,

Monsieur le Président de la Polynésie française,

Mesdames et Messieurs les ministres,

Mesdames et Messieurs les représentants à l’Assemblée de la Polynésie française, chers collègues,

 

Depuis 1996, le compte d’aide aux victimes des calamités n’a jamais cessé d’être approvisionné à hauteur de plusieurs milliards et consommé aussitôt en interventions sur les infrastructures publiques, en subventions aux communes et tout dernièrement en remboursement du capital de la dette.

 

Il faut dire que l’aide aux victimes des calamités naturelles est un dispositif indispensable voire essentiel et que le contraire ne viendrait à l’esprit de personne d’entre nous.

 

Les cyclones sont parmi les plus dévastateurs des phénomènes météorologiques. Ils représentent un risque majeur pour l'ensemble des zones intertropicales, et notamment pour les départements et territoires d'outre-mer. En raison notamment de la " force " du phénomène, les cyclones sont chaque année à l'origine de bilans humains et économiques très lourds.

 

On compte en moyenne cinquante ouragans par an, dont approximativement 70 % dans l'hémisphère nord. La région la plus active est le Pacifique nord-ouest, avec plus de 35 % des cyclones tropicaux, parmi les plus étendus et les plus violents. Nombreux ont été les cyclones ayant causé plusieurs milliers, voire plusieurs centaines de milliers de morts.

 

La Polynésie française a tout de même de la chance car nous ne sommes pas aussi touchés que nos amis des Dom. Depuis 1996, nous avons été victime du phénomène « El Niño » et quelques fortes houles et intempéries.

 

Cependant, les coûts restent très élevés. Les dernières variations climatiques devraient nous préoccuper d’avantage. En effet, les catastrophes naturelles ne se résument pas aux cyclones et aux intempéries. Nous ne sommes pas à l’abri d’un tsunami ou encore de phénomènes naturels et anthropiques tels que l’augmentation des eaux marines. Cela coûtera bien plus cher au pays si nous ne réagissons pas.

 

Aujourd’hui, des progrès réalisés dans les dispositifs de prévision et d'information des populations démontrent qu’il est indispensable de prévoir l’avenir grâce à la surveillance météorologique et à l'alerte de la population, ainsi que par des mesures d'ordre réglementaire et constructif.

 

Les enjeux humains, économiques et environnementaux sont trop importants pour que nous ayons à subir sans prévoir.

 

En termes d’enjeux humains on comptabilise souvent des victimes de dommages corporels auxquels s’ajoutent les sans-abri qui par conséquent viennent s’ajouter aux enjeux économiques. Les conséquences économiques peuvent également être liées à l'interruption des liaisons aériennes et maritimes ou aux dégâts portés aux réseaux divers (eau, téléphone, électricité).

 

Les dommages portés aux édifices, aux routes, ou aux infrastructures publiques peuvent entraîner des coûts considérables. Nous en avons déjà fait l’expérience avec les dernières intempéries.

 

Compte tenu de tous ces éléments, nous voterons donc pour l’adoption du présent rapport.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article