Intervention relative à l’abrogation de l’arrêté réglementant l’ouverture et le fonctionnement des salles de jeux de billards, tennis de table,…

Publié le par TEMOTEM

 

 

Intervention relative à l’abrogation de l’arrêté réglementant l’ouverture

et le fonctionnement des salles de jeux de billards, tennis de table,… 

(Séance du 11 juillet 2011)


 

005

M. Benoit KAUTAI


 

 

Monsieur le Président de l’Assemblée de la Polynésie française,

Monsieur le Sénateur de la Polynésie française,

Monsieur le Président de la Polynésie française,

Mesdames et Messieurs les ministres,

Mesdames et Messieurs les représentants,

Mesdames, Messieurs,


 

Cette abrogation est bienvenue vis-à-vis d’un texte franchement passé de mode.

 

Cette réglementation portait la marque d’un contrôle, que l’on peut aujourd’hui considéré comme excessif,  des loisirs de nos citoyens.

 

Certaines branches de notre corpus juridique oscillent entre permissivités et contrôles excessifs. Il y a rarement de juste milieu. Tout cela conduit de toute façon à déresponsabiliser les citoyens soit par sentiment d’impunité soit parce qu’on ne leur fait pas confiance. Par exemple, le fait qu’on ne puisse jouer aux jeux de fléchettes en buvant une bière. Franchement, en 2011 on ne devrait plus avoir ce type de réglementations ! Ca fait pas sérieux, ou peut être un peu trop sérieux, pour un pays qui dit vouloir faire du tourisme le moteur de son économie.

 

Nous devons faire confiance à nos citoyens, lâcher la bride et cesser de les infantiliser. D’ailleurs, les excès sont bien souvent l’œuvre d’une minorité.

 

Et puis c’est très hypocrite car ceux qui ont les moyens filent dès qu’ils peuvent aux Etats Unis pour trouver là-bas les loisirs dont on leur refuse l’accès ici. Conséquences : ce sont des devises qui sont dépensées ailleurs au lieu de faire tourner notre économie. On veut attirer les touristes, on veut redonner de la vie et de l’activité, et bien il faut au moins que nous ayons une île qui soit festive. On n’est pas obligé de devenir une « Sin city » à l’image de Vegas mais franchement on s’ennui ferme à Tahiti dans un conformisme assez « plan plan !».

 

Si les îles doivent être épargnées et conservées un mode de vie rural, l’île de Tahiti, devrait cesser de n’être qu’une ville industrieuse et administrative qui se vide complètement à 16h00. Il faut arrêter également avec ces agences bancaires sur le front de mer. Des bars, restaurants, des boutiques voilà ce qu’il faut. Enfin, je ne fais ici qu’enfoncer des portes ouvertes mais jusqu’à présent je n’ai vu personne montrant une vraie volonté de changer la donne.

 

 

Je vous remercie

 

.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article