Intervention relative à la modification du code des douanes : aéronefs civils

Publié le par TEMOTEM

 

 

Intervention relative à la modification du code des douanes : aéronefs civils

(Séance du 07 juin 2012)

 

 

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Mr Benoit KAUTAI

 

 

Monsieur le Président de l’Assemblée de la Polynésie française,

Monsieur le sénateur de la Polynésie française,

Monsieur le président de la Polynésie française,

Mesdames et Messieurs les ministres,

Mesdames et Messieurs les représentants,

Mesdames, Messieurs,

 

Le groupe TE MANA O TE MAU MOTU votera évidemment en faveur de cette modification du code des douanes qui alignera le régime douanier appliqué localement aux compagnies aériennes sur celui dont bénéficient les autres compagnies.

 

Au-delà, le sujet est symptomatique du décalage entre ce qui se passe dans le commerce mondial et ce que nous vivons ici. Alors que L’OMC a fait place au GATT et que le commerce continue de s’internationaliser nous restons ici marquer par une politique protectionniste très discutable.

 

Nous n’avons pas vraiment d’industrie innovante dite « dans l’œuf » à protéger, nous importons beaucoup, nous produisons peu et celles de nos entreprises qui exportent pâtissent de coûts de production élevés. Il n’y a donc pas de justification économique réelle à cet excès de protectionnisme.

 

La seule raison objective qui demeure à l’existence de nos droits de douane trop élevés réside dans la nécessité de financer le budget du territoire. C’est d’ailleurs une exception acceptée par les traités européens concernant les PTOM. Mais dans le même temps pour financer le budget du territoire on freine la consommation qui est l’un des moteurs essentiel de la croissance économique.

 

C’est le serpent qui se mord la queue.

 

Réfléchir à notre régime douanier c’est s’interroger sur la place que nous voulons occuper dans l’Océanie, sur l’ambition que nous avons pour nos exportations, sur le pouvoir d’achat que nous devons donner à nos consommateurs et sur les moyens de financer les compétences que nous devons assumer.

 

Nous n’y échapperons pas.

 

Je vous remercie.

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