Projet de loi du pays réglementant, aux fins de protection en matière de biosécurité, l'introduction, l'importation, l'exportation et le transport interinsulaire des organismes vivants et de leurs
Séance du 15 mars 2013
Mme Eléanor PARKER
Monsieur le Président de la Polynésie française
Monsieur le Président de l’assemblée de la Polynésie française
Mesdames et Messieurs les ministres,
Monsieur le ministre de l’économie et des finances
Mesdames et messieurs,
Ce projet simplifie le dispositif existant tout en le renforçant.
De ce rapport j’ai retenu quatre mots qui m’apparaissent essentiels non seulement pour comprendre ce projet mais également pour comprendre les enjeux à venir. J’ai donc retenu les mots :
Protection
Echanges
Economie
Moderne.
La base même de l’ECONOMIE repose sur la notion d’échange. Sans ECHANGES point d’Economie. Que ce soit en importation ou exportation, nous avons besoin d’échanger avec le reste du monde. La vraie particularité de l’économie MODERNE repose sur une accélération et un accroissement de ces échanges. Tout va beaucoup plus vite dans des volumes de plus en plus importants et cela sous l’impulsion d’innovation technologique. Notre Pays qui se situe au centre de l’océan le plus dynamique en échanges commerciaux doit apprendre à capter une partie de ces flux. Mais comme tous les autres Pays, il doit également savoir se protéger.
Notre environnement repose sur un équilibre fragile que l’introduction d’organismes vivants peut déstabiliser.
D’autant plus fragile qu’il repose sur un territoire dispersé créant une biodiversité propre à chaque archipel voir à certaines îles. Il nous faut donc nous protéger de nos échanges intérieurs-interinsulaires. Maintenant, je suis curieuse de connaitre la liste des îles considérées comme non encore infestées ? Il y en a-t-il encore et combien ?
Ce projet a le mérite de rendre plus lisible le dispositif que nous souhaitons pour notre Pays. Il facilitera sa compréhension par les citoyens et sa mise en œuvre pour les agents du Pays.
Enfin, il renforce les sanctions pénales à l’égard de ceux qui en contrevenant à ces dispositions feraient courir un risque sanitaire à l’ensemble de la population.
Même si le groupe Te Mana O Te Mau Motu regrette que l’archipel des Tuamotu n’est pas d’agent. Nous sommes donc favorables à ce texte.