Proposition de modification n°1 du budget général de la Polynésie française
Intervention relative à la modification n°1 du budget général de la Polynésie française.
(Séance du 29 mars 2012)
Mme Eléanor PARKER
Monsieur le Président de l'Assemblée de la Polynésie française,
Monsieur le Sénateur de la Polynésie française,
Monsieur le Président de la Polynésie française,
Mesdames et Messieurs les ministres,
Mesdames et Messieurs les représentants,
Mesdames, Messieurs,
C’est une séance très institutionnelle que nous entamons avec cette première modification du budget général du Pays.
Il y a dans cette délibération un certain nombre de disposition récurrente :
ü Il y a par exemple la reprise anticipée du résultat de l’année dernière qui au regard des années précédentes a fondu comme neige au soleil.
ü Il y a également par rapport aux prévisions un ajustement des subventions versées par l’Etat au budget général. On constate à leur égard une diminution en particulier dans le domaine de l’éducation notamment pour le paiement des CPE. Le ministère national a d’autorité et sans information préalable décidé de l’amener en deçà de ce qu’elle était en 2005. C’est très fâcheux car avec ce montant il ne serait pas possible de couvrir les salaires sur l’année si le Pays ne venait pas en compensation.
ü Il y a aussi le sujet des admissions en non valeur, celui des ajustements des subventions versées par le pays à ses établissements ou à ses SEM
Bref, il n’y a pas de ce point de vu là rien de bien nouveau dans ce texte ;
Le point le plus intéressant de ce budget modificatif réside selon moi dans sa section d’investissement. Il était temps en effet que du ménage soit réalisé dans cette section encombrée par un volume irréalisable d’investissement programmé. La mission d'expertise de la programmation et de la planification des investissements, la MEPPI a permis d’y arriver. Certains programmes étaient obsolètes d’autres n’ont jamais fait l’objet du plus petit début d’étude ou de travaux. C’est ainsi un apurement de près de 17.5 milliards de francs CP qui a été réalisé. Ce travail est d’autant plus nécessaire qu’il nous permet de discuter avec l’Etat de son soutien à l’investissement du Pays. Il ne faut pas oublier que les critiques concernant notre gestion des deniers publics ont aussi concerné un budget d’investissement irréaliste avec un taux de consommation ou de réalisation très faible. Ce travail nous autorise une meilleure visibilité ainsi qu’une discussion plus saine avec nos principaux bailleurs de fonds qui seront en partie sollicités pour le financement des 53.5 milliards CFP d’investissement que nous avons a réalisé sur les deux prochaines années.
C’est donc un exercice de vérité face aux politiques d’affichages du passé.
Pour finir et bien que cela ne concerne pas directement la modification du budget, un dernier point me semble important dans ce que nous avons entendu en commission. Il s’agit du travail de réflexion entamé, sous la houlette de la direction du budget, concernant nos politiques sectorielles qui serviront à notre schéma d’aménagement et in fine à notre projet de développement économique.
Le groupe TE MANA O TE MAU MOTU s’associe pleinement à cette démarche.
Je vous remercie.