Inauguration de la Maison du Pardon, Maison de la Nouvelle Calédonie

Le Président de la Polynésie française, Gaston Tong Sang, a assisté vendredi soir à Paris, à l’inauguration de la Maison de la Nouvelle-Calédonie, démontrant ainsi les liens forts qui unissent les deux territoires.

« Cette maison sera l’expression du bien commun », a déclaré le Président du gouvernement calédonien, Harold Martin, précisant que l’établissement a été créé « pour mieux exprimer l’identité de la Nouvelle-Calédonie ».

Le directeur de la Maison, Joël Viratelle, a de son côté rendu hommage « à la conscience calédonienne » et souhaité « avoir une pensée pour Jean-Marie Tjibaou et Jacques Lafleur », principaux artisans des accords de Matignon signés à Paris il y a tout juste vingt ans.

« La concrétisation du pardon est présent dans cette maison » a-t-il affirmé.

Enfin, le secrétaire d’Etat à l’Outre-mer, Yves Jégo, a qualifié le lieu de « grand, beau et accueillant, comme la Nouvelle-Calédonie ».

Une grande émotion

La cérémonie, où l’émotion était palpable, a été marquée par la présence de nombreux chefs coutumiers, élus et ministres du territoire.

La Déléguée de la Polynésie française, Maeva Salmon était également présente, tout comme l’ambassadrice de la Nouvelle-Zélande à Paris, ou encore le conseiller pour l’Outre-mer du président de la République, Olivier Biancarelli.

Située en bordure de l’avenue de l’Opéra, la Maison de la Nouvelle-Calédonie s’étend sur une surface de 650 m².

Elle regroupe les représentations de la compagnie aérienne locale, Air Calin, et de l’office du tourisme de Nouvelle-Calédonie, ainsi que des services sociaux, culturels et étudiant.

Au cœur de l’établissement se dressent huit poteaux sculptés symbolisant les huit aires coutumières du territoire, alors que trois aquariums ont été disposés pour représenter l’océan Pacifique.