Sur le budget 2009 de l'APF: rigueur & adaptation

Publié le par TEMOTEM

 

 

 

Rapport 117-2008 sur le budget de l’Assemblée de la Polynésie française pour l’année 2009

 

 




Mme Eléanor PARKER


Monsieur le Président de l’Assemblée de la Polynésie française, 
 
Monsieur le Président du gouvernement de la Polynésie française,
Mesdames et Messieurs les Ministres,

Mesdames et Messieurs les Représentants,

Chers Journalistes, chers Internautes

 

 

Ce budget 2009 est de 2,6 milliards de francs CFP, soit une  augmentation de 60 millions de Fcfp, qui ne correspond pas tout à fait à la demande initiale de l’Assemblée mais qui montre un réel effort de subvention pour cette année de rigueur budgétaire. Cette rigueur budgétaire, elle se ressent dans la quasi stagnation des dépenses de l’assemblée entre 2008 et 2009 ou encore dans le fonctionnement.

 

Si les besoins des représentants des archipels éloignés, de Mo’orea ou de la presqu’île, ne sont pas les mêmes que ceux de Tahiti, on ne pourra pas reprocher au groupe des îliens de TE MANA O TE MAU MOTU de coûter cher à l’assemblée. Car je le répète, on m’a écouté depuis juin 2008, on a compati mais on n’a rien fait, je le répète : notre groupe ne touche aucune subvention contrairement à l’UDSP ou TO TATOU AIA ; nous n’avons pas de crédit pour nous offrir les services de juristes. Heureusement que nous avons pu signer dernièrement une convention avec le président de l’assemblée, pour les fournitures, enfin, nous avons tout de même droit à du papier, des crayons et de l’encre, et une photocopieuse imprimante.  


Pourtant notre groupe existe depuis 10 mois, âge de ce gouvernement, et TE MANA O TE MAU MOTU n’a pas été créé à mi-parcours. Nous nous débrouillons avec les moyens que nous avons, pour l’instant. Nous avons mis en place notre site en mai 2008, grâce à un hébergeur gratuit, et sur ce site, tous les dossiers, communiqués de presse, diffusion des discours et contacts, sont disponibles : beaucoup d’accomplissement sans coût pour notre groupe. Nous parlons souvent de « transparence », parlons aussi d’équité.  

         Nous avons pris notre mal en patience, et de toute évidence, puisque cela ne concerne que nous, les îliens, ça ne semble pas trop ennuyer nos collègues qu’ils soient à gauche ou à droite.


Cette décision de pénaliser financièrement les créations de groupes, émane de la nouvelle loi organique, elle avait pour objectif de décourager la formation de groupes parlementaires après la formation du bureau, tout cela pour la « stabilité » (je dis bien entre guillemets). A votre avis, est-elle efficace ? Certes elle pénalise, mais elle n’empêche pas l’instabilité.

 

Nous pouvons comprendre que revoir l'article 74 du Règlement intérieur puisse avoir une incidence sur la structure même du bureau de l'APF. Ceci dit, Monsieur le président, à TE MANA O TE MAU MOTU, cela ne nous empêche pas de travailler, aussi, nous n’y voyons plus, à ce jour, d’inconvénient mais nous espérons bien que ce traitement défavorable qu’on nous impose, s’appliquera aussi dans la plus grande transparence pour des cas qui ressembleront au nôtre, dans les années à venir.

 

Je vous remercie de votre attention.

 

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